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ACTU-Confinement

Dans le prochain numéro du NFP

Le Covid-19 tue aveuglément.

Et il décime les artistes


RESUME /// Parmi les principales victimes de la crise économique générées par cet épouvantable virus : les peintres, les musiciens, les comédiens, les danseurs, etc. /// Le Nouveau Franc-Parler leur rend un hommage à travers le texte qui suit… /// Et le directeur de notre journal, le dessinateur Yann, vous présente quelques dessins faits l’année dernière à pareille époque : c’était vraiment la belle époque. Reviendra-t-elle ?

 

PAR YANN LE HOUELLEUR

13 avril 2020

Ces dessins, je l’avoue, m’inspirent autant de BONHEUR que de DOULEUR.

BONHEUR, parce que je les ai faits dans cette période d’insouciance absolue qui a précédé la guerre la plus tragique que notre pays ai connu depuis si longtemps, un combat désordonné contre un virus appelé Covid-19.
DOULEUR, parce que depuis plusieurs semaines, ce fléau a condamné la majeure partie des artistes de France (et de si nombreux pays) au silence, à la déchéance financière et aussi au manque de matériel pour continuer à créer dans de bonnes conditions.
Un artiste, soulignons-le, a besoin d’un minimum de confort matériel mais aussi de tout un public pour s’épanouir. Le virus tue des vies. Le virus confine des populations entières, Le virus mutile aussi des artistes qui n’ont plus le droit à la communication et à l’expression.


SAINT ANDRE DES ARTS - Il serait très égoïste et même narcissique de partir de « mon exemple particulier » pour échafauder toute une théorie. Toutefois, je suis bien placé pour évoquer cette tragédie dont souffrent les artistes. Il y a un an, je me tenais assis au milieu de la place Saint André des Arts, non loin de Notre Dame de Paris que le feu avait dévoré quelques semaines auparavant.

Paris, au printemps, accueillait des flots de touristes en provenance de tous les continents. En fin d’après-midi, les terrasses des brasseries et café débordaient de monde. Le soir, des artistes essaient de mettre du beurre dans leurs épinards en contribuant à cette fête à ciel ouvert. Je me souviens, en particulier, d’un guitariste écossais que des agents municipaux avaient accablé d’amendes. Il attendait la nuit pour se produire au croisement de rues très empruntées par les touristes.
De grands noirs au torse tressé de muscles entamaient alors un « chemin de croix » du Châtelet au boulevard Saint Germain. Enlevant leur maillot, ce qui faisait frémir la gente féminine, ils présentaient un spectacle de cinq minutes : culbutes et gestes facétieux, ils épataient les consommateurs assis à la terrasse des cafés alors qu’une sono « recrachait » une musique tonitruante.

SOLIDAIRES - Certains soirs, constatant que je vendais peu de dessins, ces potes me donnaient quelques pièces. L’un d’entre eux m’avait dit : « Mec, il faut être solidaires entre artistes. »
Un an plus tard, Paris était exsangue. Les touristes avaient décommandé leur séjour. Commerces et restaurants : touts les rideaux étaient baissés. Ces artistes, parfois misérables, qui donnaient à Paris un supplément d’âme étaient-ils en train de mourir d’ennui ou de faim dans leur chambre sous les toits ou en banlieue ?

Le virus avait annihilé tout un pays. Et d’un coup, telle une gomme impitoyable, il avait effacé ces magiciens irremplaçables que sont les peintres, les musiciens, les comédiens, les danseurs. Même BFMTV, cette "chienne de chaîne" obsédée par la course à l’audience avait enterré le monde artistique : pas un seul parmi nous  - les artistes, magiciens et poètes du macadam -  n’était invité à s’exprimer.
Une France dépourvue de culture : une dictature ne pourrait rêver « mieux » !

Y. Le H.

Cet article a été mis à la disposition du média suisse romand " Infoméduse ", en vertu d'un accord de partenariat entre nos deux rédactions: https://www.infomeduse.ch/  Le fondateur et chef d'orchestre de ce site d'infos en ligne, Christian Campiche, fait partie de la fine fleur du journalisme dans la Condédération helvétique.
En outre, Christian est musicien et écrivain. C'est un grand plaisir pour nous, à Gennevilliers, que de pouvoir compter sur le talent de cet homme d'exception qui a consacrer tout un pan de sa vie à la défense de la liberté de la presse et plus simplement à la liberté d'expression.


 

 

Le Pont Neuf / dessin fait en avril 2019
Le Pont Neuf / dessin fait en avril 2019
La rue de la Bûcherie (24 mars 2019)
La rue de la Bûcherie (24 mars 2019)
La Tour Eiffel vue du Pont de Bir Hakem (24 mars 2019)
La Tour Eiffel vue du Pont de Bir Hakem (24 mars 2019)

 

 

ATTENTION : LES PRIX COMMENCENT A S’ENVOLER !

 

RESUME /// Une simple « visite » dans un magasin en plein Gennevilliers suffit à constater que certains auraient tendance à faire leur beurre… profitant de la crise. La facture, lors du passage en caisse, est plus lourde que d’habitude et les clients paraissent tendus. Une sourde angoisse monte alors que les médias rendent l’atmosphère toujours plus anxiogène. L’horreur !!!

 

PAR YANN LE HOUELLEUR

Avant de mettre en ligne, dans le plus grand empressement, cet article, juste un constat :
Il me faut encore apprendre à manier ce site auquel mon colocataire Philippe Labatier  - merci à lui ! -  a souscrit un abonnement.
Donc, si des erreurs de mise en page sont commises, toutes nos excuses.
 

 

(03 03 2020)

Vraiment, que d'angoisses et même de terreur générées par cette épouvantable « crise du coronavirus ». Virus bien réel, tel un fantôme se démultipliant de par la terre entière, mais virus aussi de la pensée. Car nous ne savons pas ce qu’il adviendra par la suite. Ceux qui imaginent « un retour à la normale » se trompent grandement. Rien ne sera plus comme avant…

… A commencer par la configuration de la chaîne de production alimentaire et de la filière commerciale. Il fallait bien se douter que certains mettraient à profit cette crise durable pour en faire leur beurre.

Du beurre, et bien d’autres choses : il me fallait en acheter ce jeudi après-midi dans un magasin non loin de chez moi, muni bien entendu d’une attestation de déplacement dérogatoire.
L’atmosphère, à l’entrée du magasin, était tout à la fois tranquille et tendue.

L’on sentait « bien » que personne n’avait envie d’émettre une petite plaisanterie qui aurait infléchi la peur se terrant dans nos cœurs. Sitôt entré dans le magasin : une petite réflexion masquant un énervement compréhensible de la part d’un homme chargé de la sécurité. En quelques jours, les sourires d’antan avaient cédé la place à des propos un peu crispés.


PAQUETS DE LESSIVE, RASOIRS - Mais le pire était à venir. Il n’y avait pas de quoi, en effet, « se gondoler » devant les gondoles de ce magasin. Les prix, soudain, avaient pris l’ascenseur. Un flacon de lessive qui valait, avant le confinement, quelque quatre euros en coûtait soudain près de six. Quand aux rasoirs jetables, n’en parlons pas : le pack de dix, version trois lames, à dix euros. Même gonflement des tarifs pour un tas d’autres articles, et comme je me sentais mal à l’aise dans cette grande surface, je ne prenais pas le temps de noter scrupuleusement, dans un cahier, certains prix qu’il nous faudrait dorénavant « encaisser ».

On sent bien que, par goût du lucre, à moins que ce ne soit une conjoncture inflationniste (déséquilibre entre l’offre et la demande), quelque chose avait changé. En sourdine, des clients se plaignaient de cette augmentation sournoise des tarifs. Mais comment oser en parler dans une atmosphère si explosive ?

Le passage en caisse fut sinistre. Certes, les vendeuses étaient toujours aussi attentionnées et patientes. Mais sous le regard imperceptible de certains surveillants, l’on sentait qu’elles étaient plus malheureuses que jamais, d’autant plus que la clientèle n’était pas disposée à trop en dire. Un simple « Bonjour », et le tour était joué.

FATIGUE - L’une de ces caissières, vérifiant mon identité lors de la remise d’un chèque, répondit à une brève question : « Comment faites-vous pour tenir le coup ? »

A voix basse, elle rétorqua : « Vous savez, Monsieur, on est bien obligé de travailler. Je prends ma voiture tous les jours ; j’habite dans une autre ville. Et j’ai un enfant à nourrir. »

Propos à la fois compréhensibles et portant empreints d’une certaine fatigue.
En tout : une facture de 45 euros pour quelques articles indispensables.

Tout en regagnant mon « chez moi », je ne pouvais m’empêcher de penser aux commentaires faits, la veille, sur une chaîne de radio par un élu de renom, Alexis Corbière : « Le confinement génère des inégalités ».


VIVE LES PETITS COMMERCANTS ! - Encore un mot : il ne faudrait pas oublier les petits commerçants, qui souffrent eux aussi d’un ralentissement de la conjoncture. Souvent, ainsi que nous l’avons relevé en page « Régions » du NFP n° 1, ils pratiquent des prix très concurrentiels par rapport à la grande distribution. Hélas, ils n’ont pas les moyens, à l’instar de leurs concurrents tout puissants que sont les grandes enseignent, de proposer des formules de crédit à la consommation. En raison d’arnaques prévisibles, ils ne sauraient accepter de payement par chèque, et cela pose évidemment problème.

Mais leurs magasins sont aussi remplis de sourires que de victuailles… Et de surcroît, on ne fait pas la queue à l’entrée de leur magasin. D’emblée, on est en contact avec le patron, ou ses rares employés, qui prend le temps de parler et d’échanger avec la clientèle. Prenons l’exemple de l’épicerie située à proximité du métro Gabriel Péri (dessin ci-dessous), dans la commune d’Asnières. Mohamed et Abraham sont d’infatigables boute-en-train qui ont toujours un mot aimable pour redonner le moral à leurs clients, et dont un grand nombre habitent à Gennevilliers. 

Ces magasins, ouverts pour certains tard le soir, sont des lieux de convivialité indispensables, et qui méritent la plus grande attention de la part des pouvoirs publics.

 

 

COMMENTAIRE / par André Delaporte

 

Cela ne saurait durer trop longtemps 

« Le confinement exacerbe les inégalités », faisait observer Alexis Corbière à l’antenne de Sud Radio, lors de l’émission quotidienne « Le petit déjeuner »… Député du 93, il a été élu en 2017 sous la banière de la France Insoumise, 
Oui, nous sommes nombreux à ne rêver qu’à une chose… retourner au boulot, le plus vite possible, car le travail fait aussi partie des droits à la liberté. Mais dans une situation d’urgence sanitaire, il faut bien accepter des concessions, voire la suspension, provisoire, ce certains actes et même de certaine paroles.
Le peuple commence à avoir faim. Le peuple commence à vouloir retravailler. Entendez-vous, Mesdames et Messieurs les ministres, Mesdames et Messieurs les hauts fonctionnaires, cette angoisse collective monter sous le couvercle du confinement ?
Bientôt, nous aurons honte, ou presque, nous qui devons rester chez nous de ne pouvoir participer à l’effort collectif en faveur de la Nation.
Avec des prévisions de 20 à 25 % de taux de chômage, il y a de quoi prendre peur. Peur pendant que certains en font leur beurre.


Un supermarché à Gennevilliers : ce 2 avril 2020, il n’y avait pas une SUPER ambiance. Pire encore : les articles étaient devenus HYPER chers (photo NFP)
Un supermarché à Gennevilliers : ce 2 avril 2020, il n’y avait pas une SUPER ambiance. Pire encore : les articles étaient devenus HYPER chers (photo NFP)

 

 

 

 

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