MA VILLE A L’HEURE DU CONFINEMENT
Amiens: les policiers somment
les récalcitrants d’acquitter leurs
amendes
A l’ombre de sa si belle cathédrale, la ville qui a vu naître Emmanuel Macron est elle aussi confinée. Ici, comme ailleurs, les amendes pleuvent.
PAR VALERIE NOCQ,antenne du NFP à Amiens
valerieandreenocq@gmail.com
(Cet article est paru dans le numéro un du Nouveau Franc-Parler daté du 1er avril 2020)
Ici, à Amiens comme ailleurs chacun s’occupe comme il peut, et dans la mesure de ses moyens.
D’abord, Brigitte Fouré, madame la Maire, à décidé d'imposer à son tour un couvre feu. (Soit dit en passant, Mme Fouré, apparentée UDI, a obtenu près de 30 % des suffrages exprimés aux municipales le 15 mars, et à Amiens un second tout se tiendra « prochainement ».) Le couvre feu a pris effet le mardi 24 mars de 22 h à 5 heures du matin.
Ensuite, Luc Schmit, chef du service pathologies infectieuses et tropicales au CHU d’Amiens estime qu’en ce qui concerne le coronavirus, il n’y a pas de panique à avoir à Amiens. C’est tout au moins son point de vue.
Quand à moi, une citoyenne comme les autres (note du rédacteur en chef du NFP : pas de fausse modestie, ma chère Valérie !) j’ai réussi a avoir deux flacons de gel hydroalcoolique que j’utilise quand je vais au supermarché, Voici une partie de mon emploi du temps… Je suis allé acheter de l’alcool modifié à 70° pour nettoyer les poignées de mes portes et tout ce que je touche lorsque je rentre. Y passent même les roues de mon chariot et les semelles de mes chaussures.
SUEURS FROIDES - Ma mère a dans son sillage quatre vingt ans, aussi je préfère être vigilante…
Que penser de tout cela ? Comme dans toutes les villes, la population s’adapte. Tout ce que j’ai pu constate, lorsque j’ai fait mes emplettes, c’est que les gens vous croisent et ne vous regardent pas ! Je m’étais contentée de penser que le coronavirus s’attrapait par les gouttelettes envoyées par éternuement ou lorsqu’on avait approché de trop près une personne ! Il faut croire, que le corona virus vous saute au cou au premier regard !!!
Alors, veillant à respecter les fameux gestes barrières, je me tiens à un mètre des personnes croisées sur mon chemin. Et je leur souhaite un grand BONJOUR en attendant des jours meilleurs.